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Le Minhaj (Voie) de Ahlou Sounna wa-l-Jama'a ce qui veut dire la voie de la Sounna et du Concensus, ou bien le minhaj des Salaf-Sâlih la voie des pieux prédécesseurs, tout cela revient au même c'est la voie à laquelle nous restons ferme, cette voie c'est celle du Prophète sala Allahu alayhi was Salam.

La contrainte en islam

 

La contrainte en islam



Ce texte est issu de l’explication du livre « kashfou shoubouhate » du cheikh Mouhammad ibn ‘abdillah ibn Sâlih alhabdân. Le livre a été introduit par les éminents savants ‘abdoullah ibn ‘abdil ‘aziz al’aqil, ‘abdoullah ibn ‘abdir Rahman assa’d, et Souleyman el’alwan.



قوله: "و الآية الثانية: قوله تعالى: " من كفر بالله من بعد إيمانه إلا من أكره و قلبه مطمئن بالإيمان ولكن من شرح بالكفر صدرا فعليهم غضب من الله و لهم عذاب عظيم . ذلك بأنهم استحبوا الحياة الدنيا على الآخرة". النحل: 106.107
فلم يعذر الله من هؤلاء إلا من أكره مع كون قلبه مطمئنا بالإيمان .


Sa parole (celle de l’auteur du livre à savoir Mouhammed ibn ‘abdil Wahhab) : « et le deuxième verset : la parole du Très Haut : « Quiconque a renié Allah après avoir cru…-sauf celui qui y a été contraint alors que son cœur demeure plein de la sérénité de la foi- mais ceux qui ouvrent délibérément leur cœur à la mécréance, ceux là ont sur eux une colère d’Allah et ils ont un châtiment terrible. Il en est ainsi, parce qu’ils ont aimé la vie présente plus que l’au-delà. Et Allah, vraiment, ne guide pas les gens mécréants. » (Sourate les abeilles, verset 106/107)

Allah n’a excusé parmi ceux-là que le contraint dont le cœur est tranquillisé par la foi.



هذا هو القسم الرابع الذي أشرت إليه سابقا و هو من ترك العمل بالتوحيد ظاهرا لعذر صحيح و لكن بشرط قلبه مطمئنا بالإيمان, و أن تكون الموافقة ظاهرا لا باطنا. هذا هو المكره.


(Le cheikh qui fait l’explication) Ceci est le 4ème groupe que j’ai cité auparavant qui est le fait d’abandonner les œuvres de monothéisme en apparence avec une excuse valable, mais à condition que le cœur soit tranquillisé par la foi et que le consentement ne soit qu’en apparence et non de façon intérieure. C’est celui-ci le contraint.



و الإكراه معناه: حمل الغير على أمر لا يريد مباشرته بتخويف يقدر الحامل على إيقاعه و يصير الغير خائفا به.*
*
عوارض الأهلية عند الأصولين ص 472


La contrainte a pour définition : le fait de contraindre autrui de faire quelque chose qu’il ne veut pas en l’effrayant et dont le contraignant a la capacité de mettre en application (ce dont il effraie) et ainsi l’autre a peur de lui.



و الإكراه لا يسمى إكراها إلا إذا توفرت فيه أربعة أركان و هي:
أن يكون المكره قادرا على تحقيق ما تهدد به._1
2
أن يكون المكره عاجزا عن أن يدافع عن نفسه, لا بمقاومة شخصية, و لا استغاثة بغيره, و لا فرارا من المكره, فمتى استطاع أن يقوم بأحد هذه الأمور و لم يفعله لم يكن مكرها
أن يكون الأمر المتهدد به من الأمور المحرمة على المكره._3
أن يكون المتهدد به عاجلا و يغلب على ظن المكره بأن المكره سيقع ما هدد به في الحال, إن لم يفعل ما أمره به*_4
*
عوارض الأهلية عند الأصولين ص 472 بتصرف.



Et la contrainte ne peut s’appeler ainsi uniquement si elle remplit les quatre conditions suivantes qui sont :

1_ que le contraignant ait la capacité de réaliser ce dont il menace.

2_ que le contraint soit incapable de se défendre, ni en se battant en tête à tête, ni en demandant secours à autrui, ni en se sauvant du contraignant. Et s’il peut appliquer une de ces choses et qu’il ne le fait pas, il n’est pas contraint.

3_ que ce dont est menacé de faire le contraint soit une chose qui lui soit interdite à la base.

4_ que ce dont il est menacé de faire soit une affaire urgente, et qu’il l’emporte dans la pensée du contraint que le contraignant va appliquer sa menace sur l’instant s’il ne fait pas ce qu’il lui demande.



و قد قسم العلماء الإكراه إلى قسمين:
القسم الأول: إكراه تام: كمن كبل و قيد و ألقي على آخر فقتله, فهذا لا يكون المكره مكلفا بالإجماع, كما نقله الشنقيطي رحمه الله, لأنه لا قدره له فهو كالآلة في يد المكره.
القسم الثاني: إكراه غير تام: و هو نوعان:
النوع الأول: إكراه ملجئ: كمن هدد بالقتل أو القطع أو الإيذاء في النفس أو المال أو العرض على فعل شيء كالذبح لغير الله أو سب الله أو سب رسوله صلى الله عليه و سلم أو نحو ذلك فهذا فيه تفصيل:
1
إن كان الإكراه على حق الغير, كأن يقال له اقتل فلانا و إلا قتلناك فهذا لا يعذر, لأنه مخير بين أن يفعل ما أمر به, أو لا يفعله, فلو قتل مثلا فقد قدم حظ نفسه على حظ غيره, مع مساواة النفسين, فيآخذ بذلك.
2
إن كان الإكراه في غير حق الغير: فالظاهر أن الإكراه عذر يسقط التكليف بدليل قوله تعالى: "إلا من أكره و قلبه مطمئن بالإيمان" لكن بشروط:
أ أن يكون مكرها كما هو معلوم إكراها ملجئا.
ب أن يكون قلبه مطمئنا بالإيمان.
ج هذا الإكراه هو في القول و الفعل دون القلب


Et les savants ont divisé la contrainte en deux :

La première partie : la contrainte absolue, comme le fait de ligoter et attacher quelqu’un et de le jeter sur autrui ; dans ce cas, le contraint n’est chargé de rien de par le consensus, comme l’a rapporté l’imam Shanqity qu’Allah lui fasse miséricorde, car il n’a aucune capacité et il est comme un instrument aux mains du contraignant.

La deuxième partie : la contrainte non absolue, elle se divise elle-même en deux parties :

La première : la contrainte fatidique, comme celui qu’on a menacé de meurtre, ou de mutilation ou de nuisance dans sa personne, ou dans ses biens, ou dans son honneur, on le menace de faire une chose comme faire un sacrifice pour autre qu’Allah, ou insulter Allah, ou insulter le prophète d’Allah qu’Allah prie sur lui et Le salue ou autre dans le même genre, il y a un détail sur la question :

1) Que la contrainte ait lieu sur le droit d’un autre que le contraint en personne, comme si on dit à quelqu’un : « Tue untel, sinon on te tue », celui-là n’est pas excusé, car il a le choix entre faire ce qu’on lui a ordonné, ou bien de ne pas le faire, et s’il décide de tuer par exemple, il aura mis son sort avant celui d’autrui, alors que les deux âmes sont égales, il est donc blâmé pour cela.

2) Que la contrainte n’ait pas lieu sur le droit d’autrui, il semble que celui-ci soit excusé, faisant tomber la responsabilité de la personne avec pour preuve la parole du Très Haut : « …-sauf celui qui y a été contraint alors que son cœur demeure plein de la sérénité de la foi » mais sous conditions :

a) Qu’il soit contraint d’une contrainte fatidique

b) Que son cœur soit tranquillisé par la foi

c) Que cette contrainte ait lieu au niveau de la parole ou des actes mais pas au niveau du cœur.



قال المصنف رحمه الله: "فلم يستثن الله إلا من أكره و قلنه مطمئن بالإيمان, بشرط طمأنينة قلبه. و الإكراه لا يكون على العقيدة. بل على القول و الفعل, فقد صرح بأن من قال الكفر أو فعله فقد كفر إلا المكره بالشرط المذكور, و ذلك أن ذلك بسبب إيثار الدنيا لا بسبب العقيدة",
قال البغوي في تفسيره:" أجمع العلماء على أن من أكره على كلمة الكفر يجوز له أن يقول بلسانه, و إذا قال بلسانه غير معتقد لا يكون كفرا, و إن أبى أن يقول حتى يقتل كان أفضل..."
و قال ابن كثير:" و الأفضل و الأولى أن يثبت المسلم على دينه و لو أفضى إلى قتله..." و فصل الشيخ محمد العثيمين في مسألة هل الأفضل أن يجيب أم يصبر و يقتل؟
فقال في معرض كلامه عن حكم من أكره على الكفر
"
القسم الثالث: أن لا يوافق لا ظاهرا و لا باطنا و يصبر على القتل فهذا جائر و هو من الصبر لكن هل الأولى أن يصبر أو لا؟ فيه تفصيل:
أولا: إذا كان الإكراه لا يترتب عليه ضرر في الدين للعامة. فإن الأولى أن يوافق ظاهرا لا باطنا لا سيما إن كان بقاؤه فيه مصلحة للمسلمين كصاحب المال أو العلم المنتفع بهما و ما أشبه ذلك حتى و إن لم يكن فيه مصلحة ففي بقائه على الإسلام زيادة عمل صالح و هو خير و قد رخص له بالكفر ظاهرا.
ثانيا: إذا كان في موافقته و عدم صبره ضرر على الدين فإنه يصبر و قد يجب الصبر و لو قتل لأنه من باب الصبر على الجهاد في سبيل الله, ة ليس هذا من باب إبقاء النفس و لهذا لمل شكا الصحابة للنبي ما يجدون من مضايقة المشركين, ذكر لهم أنه كان فيمن قبلنا من يمشط بأمشاط الحديد ما دون عظمه من لحم أو عصب ما بصرفه ذلك عن دينه و لو حصل من الصحابة رضي الله عنهم في ذلك الوقت موافقة للمشركين و هم قلة لحصل بذلك ضرر عظيم على المسلمين. و الإمام أحمد رحمه الله أوذي و صبر حين أبى أن يقول: القرآن مخلوق و لو وافقهم ظاهرا لحصل في ذلك مضرة على الإسلام" و لهذا شدد الإمام أحمد رحمه الله في هذا الأمر حين سئل عن العالم و هل له أن يأخذ بالتقية في فتواه فقال:" إذا أجاب العلماء تقية و الجاهل يجهل فمتى يتبين الحق".


L’auteur, qu’Allah lui fasse miséricorde dit : « Et Allah n’a exclu que le contraint dont le cœur est tranquillisé par la foi à condition de l’apaisement de son cœur. Et la contrainte ne peut avoir lieu au niveau de la croyance, mais uniquement au niveau de la parole et des actes.

Il a dit clairement que celui qui dit de la mécréance ou le fait a mécru sauf le contraint avec les conditions déjà mentionnées, et ceci car la cause (de la mécréance) est le fait de préférer la vie d’ici-bas et non la croyance ». 
El Baghawi dit dans son exégèse : « les savants sont unanimes que celui qui est contraint de dire une parole de mécréance, ceci lui est permis de le dire par sa langue et s’il le dit par sa langue sans y croire cela n’est pas de la mécréance, mais s’il refuse de le dire jusqu’à en mourir, cela est meilleur… »

Ibn kathir dit : « Le meilleur et le prioritaire est que le musulman reste ferme sur sa religion et même si cela entraine sa mort… »

Et le savant El ‘utheymin a développé cette question à savoir quel est le meilleur entre répondre à la contrainte ou patienter et être tué ? Il dit dans son développement sur le jugement de celui qui est contraint à la mécréance : 

« La troisième partie : qu’il ne soit pas en accord avec ceux qui le contraignent ni en apparence ni intérieurement, et il patiente face à la mort, ceci est autorisé, et cela fait parti de la patience. Mais est-ce meilleur de patienter ou pas ? Il y a un développement sur la question :

Premièrement : si la contrainte n’a pas pour conséquence la nuisance au niveau de la religion du commun des gens, le meilleur est qu’il montre son accord en apparence, mais pas intérieurement, surtout s’il y a dans le fait qu’il reste vivant un intérêt pour les musulmans, comme par exemple s’il possède de l’argent, ou de la science dont on profite ou autre. Et même s’il n’y a pas d’intérêts, le fait qu’il reste dans l’islam est un ajout de bonnes œuvres et cela est un bien, et il lui a été permis la mécréance en apparence.

Deuxièmement : s’il y a dans son accord et dans l’absence de patience une nuisance dans la religion alors il doit patienter, il lui est même obligatoire de patienter même s’il est tué, car il fait parti de la patience dans le jihad dans le sentier d’Allah, et ceci n’est pas dans le but de le faire rester en vie. C’est pourquoi lorsque les compagnons se sont plaints au prophète qu’Allah prie sur lui et Le salue de ce qu’ils subissaient de la part des associateurs, il leur a rappelé que parmi ceux qui les avaient devancés il y en avait qui étaient peignés par des peignes en fer séparant les os de la chair ou des nerfs, et malgré cela, ça ne les détournait pas de leur religion.

Et si avait eu lieu à l’époque des compagnons qu’Allah soit satisfait d’eux à cette époque un accord avec les associateurs alors qu’ils étaient peu nombreux, il y aurait eu un mal énorme pour les musulmans.
Il en est de même pour l’imam Ahmed qu’Allah lui fasse miséricorde lorsqu’on lui a nuit et qu’il a patienté et a refusé de dire : « le Coran est crée », et s’il avait montré un accord en apparence, cela aurait entrainé un mal pour l’islam »

C’est pourquoi l’imam Ahmed qu’Allah lui fasse miséricorde a fait preuve de rigidité sur cette question lorsqu’on lui a demandé au niveau du savant s’il doit user de la dissimulation dans ses avis juridiques, il répondit : « si les savants répondent par dissimulation, et que l’ignorant l’ignore, quand est-ce que sera éclaircie la vérité ? »



النوع الثاني: إكراه غير ملجئ: و هو ما لا يكون التهديد فيه مؤديا إلى إتلاف النفس أو عضو من الأعضاء كالتهديد بالقيد أو الحبس مدة فهذا ليس بعذر
و من الإكراه غير ملجئ لو خاف خوفا غير سائغ كما لو خاف التعيير أو الانتقاد أو التشهير فهذا ليس بملجئ و لا يعذر به. قال تعالى:" إنما ذلكم الشيطان يخوف أولياءه فلا تخافوهم و خافوني إن كنتم مؤمنين". و جاء في حديث الذي رواه ابن ماجة عن أبي سعيد الخضري قال:" قال رسول الله صلى الله عليه و سلم:" لا يحقر أحدكم نفسه, قالوا: يا رسول الله كيف يحقر أحدنا نفسه؟ قال يرى أمرا لله عليه فيه مقال ثم لا يقول فيه فيقول الله عز و جل له يوم القيامة ما منعك أن تقول في كذا و كذا؟ فيقول: خشية الناس. فيقول: فإياي كنت أحق أن تخشى". قال الإمام أحمد رحمه الله: "و هذا فيمن يتركه خشية ملامة الناس و هو قادر على القيام به"


La deuxième catégorie : la contrainte non fatidique : et c’est ce dont la menace n’entraine pas la dégradation de l’âme, ni celle d’un des membres du corps, comme par exemple la menace de l’emprisonnement ou de la prison pour un durée déterminée, dans ce cas, ce n’est pas une excuse

Et parmi la contrainte non fatidique le fait d’avoir peur d’une peur non permise comme avoir peur d’un déshonneur, d’une critique, d’une diffamation, ceci n’a rien de fatidique , et il n’y a pas d’excuse dans cela. Le Très Haut dit : « C’est le diable qui vous fait peur de ses adhérents. N’ayez donc pas peur d’eux. Mais ayez peur de Moi si vous êtes croyants. » (3/175).

Et dans le hadith rapporté par ibn majah selon abou sa’id el khoudry qu’Allah soit satisfait de lui dit : le prophète qu’Allah prie sur lui et le salue dit : « Qu’aucun d’entre vous ne méprise sa propre personne », ils dirent : « Ô Messager d’Allah comment mépriserions nous nos propres personnes ? », il dit : « Il voit une chose dont Allah l’a engagé de dire et ensuite ne le dit pas, et Allah lui dira le jour du jugement : « Qu’est-ce qui t’a empêché de parler dans tel et tel sujet ?, il dira : « la crainte des gens ! », et Il lui dira : « J’étais plus digne d’être craint ».

L’imam Ahmed qu’Allah lui fasse miséricorde dit : « ceci s’applique pour celui qui l’abandonne par crainte du blâme des gens alors qu’il a la capacité de le mettre en application ».



قوله:" وأما غير هذا فقد كفر بعد إيمانه": قال شيخ الإسلام رحمه الله:"...من تكلم بكلمات طائعا غير مكره و من استهزأ آياته و رسوله فهو كافر باطنا و ظاهرا و أن من قال: إن مثل هذا قد يكون في الباطن مؤمنا بالله و إنما هو كافر في الظاهر فإنه قال قولا معلوم الفساد بالضرورة من الدين..."


Quand à sa parole : « Quand à autre que cela, il a mécru après avoir eu la foi ». Le savant de l’islam (ibn taymiyya) qu’Allah lui fasse miséricorde dit : « celui qui parle avec des mots complaisants sans être contraint, et celui qui se moque d’Allah et de Ses versets, et de Son Messager, c’est un mécréant intérieurement et en apparence. Et quand à celui qui dit qu’il se peut qu’il soit intérieurement croyant en Allah et qu’il n’est mécréant qu’en apparence, et bien il a certes dit une parole dont la perversité est connue comme étant parmi les choses obligatoirement sues de tous dans la religion… »



قوله: "إلا المكره. فالآية تدل على هذا من جهتين : الأول قوله: "إلا من أكره" فلم يستثن الله إلا المكره. و معلوم أن الإنسان لا يكره إلا على العمل أو الكلام و أما عقيدة القلب فلا يكره أحد عليها": أي أن الله تعالى لم يستثن في الآية من الكافرين إلا من أكره و الإكراه لا يكون إلا على القول أو الفعل. أما عقيدة القلب فلا يطلع عليها إلا الله و لا يتصور فيها الإكراه, لأن الاعتقاد في القلب من الأمور الباطنة التي لا يمكن لأحد أن يطلع عليها فكيف يمكن إذا كانت كذلك؟ و هذا معلوم بدلالة العقل فالأكراه إذا قاصر على أمرين هما القول و الفعل فقط.


Sa parole : «Sauf le contraint. Le verset indique cela sur deux plans, le 1er la parole d’Allah : « sauf celui qui a été contraint », Allah n’a excepté que le contraint. Et il est connu que l’homme ne peut être contraint qu’au niveau des actes et de la parole. Quand à la croyance du cœur, personne n’y est contraint ».

C’est-à-dire qu’Allah n’a excepté dans le verset parmi les mécréants que le contraint, et la contrainte n’a lieu que dans la parole et les actes. Quand à la croyance du cœur, il n’y a qu’Allah qui en est au courant, la contrainte y est donc inconcevable, car la croyance du cœur fait parti des choses intérieures dont personne ne peut être au courant. Alors comment serait-il possible de contraindre s’il en est ainsi ? Et ceci est connu de par la raison. La contrainte est donc limitée à deux choses qui sont la parole et les actes uniquement.



قوله:" و الثاني: قوله تعالى: "ذلك بأنهم اسحبوا الحياة الدنيا على الآخرة" فصرح أن هذا الكفر و العذاب لم يكن بسبب الاعتقاد أو الجهل أو البغض لدين أو محبة الكفر, و إنما سببه أن له حظا من حظوظ الدنيا فآثره على الدين": و جرى هذا لأناس كثيرين تركوا الالتزام بهذا الدين لا كرها له و لا تكذيبا لما جاء به الرسول صلى الله عليه و سلم و لا حنقا على هذا الدين. بل هم يعلمون في قرارة نفوسهم أنه الدين الحق الذي جاء به الله لإنقاذ البشرية من الجاهلية الجهلاء و الضلالة العمياء لكن حب الدنيا و ملذاتها و الرعبة في الملك و شهواته جعلتهم يحيدون عنه. فمن ذلك هرقل ملك الروم ترك الدخول في دين الإسلام رغبة في بقائه على الملك و إلا فهو قائل:" فلو أني أعلم أني أخلص إليه لتجشمت لقاءه. و لو كنت عنده لغسلت عن قدمه" يعني رسول الله صلى الله عليه و سلم, و قد جمع هرقل عظماء الروم في دسكرة له بحمض ثم أمر بأبوابها فغلقت. ثم اطلع فقال:" يا معشر الروم, هل لكم في الفلاح و الرشد و أن يثبت ملككم فتبايعوا هذا النبي؟ فحاصوا حيصة حمر الوحش إلى الأبواب فوجدوها قد غلقت, فلما رأى هرقل نفرتهم و أيس من الإيمان قال: ردوهم علي" الحديث رواه البخاري.
و ما جرى لحبلة بن الأيهم الغساني من ذلك أيضا و مض حصل لرأس المنافقين عبد الله بن أبي ابن سلول و كذا كفار قريش كأبي جهل و أضرابه من هذا الجنس. تركوا الانصياع لهذا الدين من أجل حطام الدنيا فاختاروا الكفر على الإيمان فمنعهم الله من الهداية فقال في نهاية الآية:" و أن الله لا يهدي القوم الكافرين"


Sa parole : « La parole du Très Haut : « Il en est ainsi, parce qu’ils ont aimé la vie présente plus que l’au-delà », Il a donc dit clairement que cette mécréance et ce châtiment n’étaient pas dû à la croyance ou à l’ignorance ou par amour pour la mécréance, mais la seule cause est de vouloir une part parmi celles de ce bas-monde et de la préférer à la religion. »

Et ceci a lieu chez beaucoup de personnes qui ont abandonné l’accrochement à cette religion non pas par aversion envers celle-ci ni par démenti de ce avec quoi est venu le messager qu’Allah prie sur lui et Le salue, ni par haine envers cette religion.

Mais au contraire ils savent en eux-mêmes que c’est la religion véritable qu’a apportée Allah pour sauver l’humanité du paganisme, et de l’égarement aveugle, mais l’amour de la vie d’ici-bas et ses délices, et l’aspiration au pouvoir et ses désirs ont fait qu’ils ont dévié de cette religion.

Parmi ceux-là Heraclius, le roi de Rome qui a abandonné l’entrée en islam par désir de conserver son royaume, malgré qu’il ait dit : « Si je savais que je pourrais me dévouer pour lui, je m’aventurerais à le rencontrer, et quand je serais auprès de lui, je lui laverais les pieds », en parlant du messager d’Allah qu’Allah prie sur lui et le salue. 

Et Heraclius a rassemblé les notables de Rome à « Daskarah », ensuite il a ordonné à ce qu’on ferme les portes. Il s’est ensuite levé et dit : « Ô peuple de Rome, si vous voulez la réussite et la guidée et que votre royaume soit maintenu, donneriez vous allégeance à ce prophète ? » Ils fuirent comme fuient les zèbres vers les portes et ils les trouvèrent fermées. Et quand Hercule vit leur fuite, il désespéra de la foi et dit : « Faites les revenir à moi ».

Le hadith est rapporté par el boukhary.

Il en est de même pour ce qui arriva à Hablah ibn elayham elghasany, et à la tête des hypocrites ‘abdoullah ibn abi ibn saloul, et ainsi aux mécréants de Qoureysh comme abou jahl et ses compères. Ils ont délaissé le fait de se plier à cette religion pour des fins mondaines et ont choisi la mécréance au lieu de la foi et Allah les a empêchés d’être guidé, Il dit à la fin du verset : « Et Allah ne guide pas les mécréants » (16/107)

 

Traduit par le frère Ibnou Ali.

 

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