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Le Minhaj (Voie) de Ahlou Sounna wa-l-Jama'a ce qui veut dire la voie de la Sounna et du Concensus, ou bien le minhaj des Salaf-Sâlih la voie des pieux prédécesseurs, tout cela revient au même c'est la voie à laquelle nous restons ferme, cette voie c'est celle du Prophète sala Allahu alayhi was Salam.

Le statut du Hadj en Islâm et les raisons de son obligation

Question :
Quel est le statut du Hadj en Islâm ? Et qu’elles sont les conditions de son obligation ?


Réponse :
BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm... Le Hadj à la Maison sacrée d’Allâh est un des piliers de l’Islâm, et l’un de ses principes fondamentaux les plus importants, car que le Prophète a dit :

« L’Islâm est établi sur cinq (piliers) :

1) La profession de foi : Il n’y a de dieu qu’Allâh et que Muhammad est l’Envoyé d’Allâh.
2) L’accomplissement de la prière
3) L’acquittement de la Zakât
4) Le pèlerinage
5) Le jeûne du mois de Ramadhân. » [1] Et cela est obligatoire selon le Livre d’Allâh, la Sounnah de son Messager , ainsi que le consensus des musulmans. Allâh  a dit :

 
Et c’est un devoir envers Allâh pour les gens qui ont les moyens, d’aller faire le pèlerinage de la Maison. Et quiconque ne croit pas... Allâh se passe largement des mondes. 
[2]

Le prophète a dit : 
« Certes Allâh a rendu obligatoire le Hadj sur toi, fais-le. » [3] Et tous les musulmans sont unanimes sur cela. Et cela est une chose par nécessité bien connue dans la religion. Celui qui nie le caractère obligatoire du Hadj, vivant parmi les musulmans, est un mécréant [Kâfir]. Et celui qui ne le fait pas, en le délaissant par négligence, tombe dans un grave danger, car certains des gens de science [Ahl al-‘Ilm] disent d’un tel individu qu’il est un « kâfir » [mécréant]. Et cela est un dire rapporté de L’imâm Ahmad RahimouAllâh. 
Ceci dit, le dire le plus prépondérant sur la question est que cette personne n’est pas mécréante excepté pour le cas de [l’abandon de] la prière seulement. ‘Abdullâh Ibn Chaqîq RahimouAllâh - étant un parmi les Tâbi’în - a dit : 
« Il n’y a pas une action, dont l’abandon de celle-ci était vu comme une mécréance [kufr] par les Compagnons de l’Envoyé d’Allâh, si ce n’est la prière. » Celui qui néglige l’accomplissement du Hadj jusqu’à ce qu’il meure, n’est pas un mécréant [Kâfir] selon le dire le plus prépondérant, mais il se trouve dans un grave danger.

Le musulman se doit de craindre Allâh et de s’empresser d’exécuter le Hadj une fois qu’il rencontre les conditions rendant cela obligatoire pour lui, car nous devons nous empresser d’accomplir l’ensemble des obligations à moins qu’il n’y ait une preuve l’en empêchant. Comment un musulman peut-il accepter d’abandonner le Hadj à la Maison sacrée d’Allâh alors qu’il en a la capacité ? Comment peut-il le retarder alors il ne sait pas s’il pourra le faire après cette année ? Il se peut qu’il ne puisse pas le faire alors qu’il en avait la capacité, ou il peut devenir pauvre après avoir été riche, il peut mourir alors que le Hadj était obligatoire pour lui, et qu’ensuite ses héritiers négligent de le faire en son nom.

Les conditions rendant obligatoires le Hadj sont aux nombres de cinq :

1ère condition : L’Islâm, et son contraire est la mécréance. Certes, le Hadj n’est pas obligatoire pour le non musulman. Au contraire, si un non musulman fait le Hadj, il ne serait pas accepté de lui.


2ème condition : La maturité. Le Hadj n’est pas obligatoire pour celui qui n’a pas encore atteint l’âge de la maturité. S’il fait le Hadj [sans être mature], il est valide et comptera pour lui comme un Hadj surérogatoire, et lorsqu’il atteint l’âge de la maturité, il doit faire le Hadj obligatoire, car le Hadj fait avant la maturité ne respecte pas [les conditions] obligatoires.


3ème condition : La raison, et son opposé est la folie. Le Hadj n’est pas obligatoire pour celui qui n’a pas la raison, et le Hadj ne peut pas être fait en son nom.


4ème condition : Etre libre. Le Hadj n’est pas obligatoire pour l’esclave d’un supérieur, mais s’il fait le Hadj, il est valide et sera compté comme Hadj surérogatoire. S’il est libre, le Hadj devient obligatoire pour lui, car le Hadj fait avant d’être libre ne respecte pas les conditions obligatoires. Certains parmi les gens de science ont dit : Si un esclave fait le Hadj avec la permission de son maître, celui-ci est valide, et il ne doit pas le refaire. Et cela est le dire le plus prépondérant.


5ème condition : La capacité financière et physique. Dans le cas de la femme, ceci inclut le fait d’avoir un mahrâm [personne qui lui est interdite au mariage]. Si elle n’a pas de mahrâm, alors elle n’est pas obligée de faire le Hadj. [4]


Notes
[1] Rapporté par al-Bukhârî et Muslim
[2] Coran, 3/97
[3] Rapporté par Muslim
[4] Madjmu’ Fatâwa de Sheikh Ibn ‘Uthaymîn, 21/9-11

 

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