Réponse a l’ambigüité : as-tu assez de science pour aborder le sujet du takfir ?

Louange à Allah qui a ordonné de comprendre et de questionner, et que la paix et le salut soit sur notre prophète Mohamed Ibn Abd El Allah, sur sa famille ses épouses et ses compagnons
Et Ensuite…. 

J’ai débattu avec plusieurs Mourjy sur la mécréance des Tawaghites et plusieurs d’entre eux me sorte toujours la même ambigüité : “vous parlez sur des sujets minutieux qui est le Takfir alors que vous ne connaissez rien du Coran, et vous ne connaissez de la Sunna seulement quelques maigre Récits, et vous n’êtes pas fort dans le Sarf et le Nahw, de plus que vous n’êtes même pas capable de nous énumérez les piliers et les conditions de tel partie de la religion et ainsi de suite…“ !!!! 

ET à ce sujet le poète a vraiment raison en disant :

لا تحقرن القول وهو موافق حكم الصواب وإن أتى من

ناقصِ

فالدر وهو أعز شيءٍ يُقتنى   ما حط رتبته هوان

الغائصِ

Et cette ambigüité me fait rappeler à la méthode de Pharaon a l’égard de Moise, Allah dit : [Ne suis-je pas meilleur que ce misérable qui sait a peine s’exprimer ?](Az-Zukhruf : 52) Ibn El Jawzy dit Rahimahou Allah :

« Quelques Savants ont dit : il n’est pas capable de montrer la preuve et ne vient point avec une preuve compréhensible ».

Le Pharaon d’Egypte a donc endormie les gens à fin qu’il n’écoute pasMoise avec cette ambigüité médite donc bien !!!

Il n’est pas conditionné a la personne qui aborde une science de la religion a ce quelle soit habile dans tous les arts religieux, 

Ibn Hazm dit :

« Et dans ce chapitre aussi, une preuve évidente sur celui qui a sut une chose de la religion avec un savoir authentique, à ce qu’il y donne son avis juridique, il lui est aussi demander d’étudier ce dont il ignore hormis ce qu’il sait… (Puis il dit) les choses dont il ignore ne sont pas un empêchement a ce qu’il fasse une Fatwa avec ce qu’il a comme science, mais sa connaissance de certaines choses n’est pas une autorisation a ce qu’il fasse une Fatwa sur ce qu’il ignore, toute personne après le prophète sala Allahu alayhi was Salam ont vu s’absenter a eux une grande partie de la science malgré que celui-ci est présent chez autrui, si les Moufty devaient absolument être habile dans toute les science, personne ne serait autoriser parmi les gens après le Messager d’Allah sala Allahu alayhi was Salam a ce qu’ils fassent une Fatwa, ceci ne ce dit pas de la part d’un Musulman, de plus que c’est une annulation pour la religion, et une mécréance de celui qui le dit. Et dans la délégation du prophète sala Allahu alayhi was Salam des émirs aux villes pour qu’ils apprennent les gens le Coran et la législation religieuse, personne d’entre eux n’étais habile dans tous cela, car il ce peut que les versets et les législations se révèlent après eux… »[El Ihkam : 128-127/5].

Le grand savant ‘Abd El Qader Ibn ‘Abd El Aziz commente ce qu’a dit Ibn Hazm :

« Et la parole d’Ibn Hazm (personne d’entre eux n’étais habile dans tous cela) a savoir : les Sahaba qu’Allah les agrée, de plus qu’El Boukhary a consacrer un chapitre a ce sujet dans le Livre de l’I3tisam dans son authentique dans le chapitre ( la preuve sur celui qui dit que les législations du prophète sala Allahu alayhi was Salam étaient apparentent, et les personnes qui se sont absenter du prophète sala Allahu alayhi was Salam et des prescriptions religieuse)[Fath El Barry :320/13], et l’Imam El Boukhary y a exposer les preuves que certaines Sunna étais inconnu de la part de quelque compagnons malgré qu’elles étaient sut chez autre qu’eux dut au degré de science qui diverger entre eux, et malgré tous ils délivré des Fatwa sur ce qu’ils savaient, et ceci est un argument pour ceux qui autorise la décomposition avec détail de l’effort juridique et la recevabilité de faire une fatwa, comme l’a fait Ibn Hazm en prenant compte de cet argument qu’Allah fasse miséricorde de lui »[El Jame3 Fi Talab El ‘Ilm El Charif 319/1].

Et l’Imam Abou Hamed El Ghazaly dit après avoir cité les arts religieux du Moujtahid :

« La réunion de ces huit sciences sont conditionné chez le Moujtahid qui délivre des fatwas dans la globalité de la législation, à savoir que chez moi l’effort juridique n’est pas une chose qui se divise pas (puis il dit Rahimahou Allah) : celui qui connaît les récits concernant l’assassinat du Mouslim avec le Dhimy et la façon d’y procéder, sa défectuosité dans la science grammaticale ne le nuit pas » [El Moustasfa 354-359/2] 

Et L’Imam Ibn El Sallah dit après cité les conditions du Moujtahid :

« La réunion des sciences cité sont conditionné seulement chez le Moufty dans tous les chapitres de la législation, en ce qui concerne le Moufty dans un chapitre précis de la science, comme la science des dévotions, ou la science des obligations, ou autre. Il n’est donc pas conditionné chez lui tous cela, et des choses permises aussi, à ce que la personne obtienne un poste de Moufty et d’effort juridique dans quelque chapitre excepté a d’autre (puis il donna exemple) : celui qui connaît les fondements des héritages et leurs règles, il lui est permis d’y donner son avis juridique, même s’il n’est pas savant dans les récits du Mariage ou dans les choses qu’il ignore ou il lui est permis d’y donner son avis juridique dans les autre chapitre de jurisprudence. L’Imam El Ghazaly à trancher pour son autorisation, et Ibn Borhan, puis d’autre que c’est deux. Et d’autre ont interdit cela inconditionnellement. Et Abou Naser Ibn El Sabagh l’a autorisé, seulement il l’a conditionné dans le chapitre des héritages. Il dit : car les obligations ne reposent pas sur d’autres règles, en ce qui concerne les autres prescriptions, elles sont liés les unes des autres. Et le plus authentique, cela ne concerne pas seulement les chapitres de l’héritage, et Allah demeure le plus savant » [Adab El Moufty 91-89]


Et Cheykh El Islam dit :

« L’Ijtihad n’est pas une seul chose qui n’accepte pas le détail ou la décomposition, au contraire la personne peut être Moujtahid dans un art ou un chapitre ou un sujet sans l’être dans les autres arts, chapitre et sujet, toute personne fait donc son effort selon ce qu’il comme capacité » [Majmou3 El Fatawa 212/20].


Et Ibn El Qayim dit :

« L’effort juridique est une situation qui accepte la décomposition et le détaille, la personne est donc Moujtahid dans une partie de la science et suiveur dans une autre, ou dans un chapitre parmi les chapitres. Comme la personne qui a eu la capacité de connaître la science des obligations avec ses preuves et sa compréhension du Coran et de la Sunna contrairement a d’autre sciences, ou dans le Chapitre du Jihad ou le pèlerinage, ou autres que cela, il n’est pas permis a ce genre de personne de faire une Fatwa dans les sujets dont il n’a pas fait d’effort juridique, et sa connaissance dans les sujets ou il a fait un effort juridique n’est pas un cause pour qu’il donne son avis dans d’autre sujet sans science de sa part, mais lui est-il permis de donner son avis juridique dans les sujets ou il a fait son Ijtihad ? Il y a trois avis : la plus authentique c’est la permission, au contraire c’est l’avis le plus tranché. Le deuxième : l’interdiction. Le troisième : la permission dans les obligations exceptées a autres.L’argument dans la permission c’est qu’il connut la vérité avec ses preuves, de plus qu’il a fait un effort pour la connaissance de la vérité, il a donc le statut du Moujtahid » [I3lam El Mouwaqi3in : 217-216/4].


El Souyouty transmet lui une parole de Siraj El Din El Balqayany et dit :

« Celui qui a été délégué de ce chargé d’une situation bien précise, il lui suffit d’y connaître son jugement par le biais de l’Ijtihad concernant le sujet en question, se basant ainsi que l’Ijtihad se décompose en partie et c’est le plus authentique » [El Rad ‘Ala Man Akhlada Fil Ard : page 88].


Et le grand savant Abd El Qader Ibn Abd El Aziz dit :

« La majorité des savants son d’accord sur la permission de la décomposition de L’Ijtihad, et la personne peut être un Moujtahid dans un chapitre ou un sujet de la science sans l’être dans les autres sciences. Et résulte sur cet accord : la permission de délivré un avis juridique dans les sujets ou il est Moujtahid » [El Jame3 Fi Talab El ‘Ilm El Charif : 319/1].


Et l’Imam Ibn El Qayim confirme cela et dit :

«La vingt deuxième utilité : si la personne du commun a su le jugement d’une situation avec ses preuves, lui est-il permis d’y donner son avis et de là, la permissions pour autrui de le suivre sur cet avis, il y a trois a El Chafi3i et autres.

Une d’elle : la permission, car il a obtenu la science pour juger la situation en question avec sa preuve comme le savant »[I3lam El Mouwaqi3in chapitre : les qualités requise pour le Moufty : 199/4].

Le grand savant Abd El Qader Ibn Abd El Aziz dit :

« Si les savants n’accomplissent pas leurs devoirs, cela n’excuse pas aux communs l’obligation de demander la vérité par eux même » [El Jame3 Fi Talab El ‘Ilm El Charif : 99/1].

Il n’est donc pas conditionné sur la personne qui juge mécréance les gouverneurs a ce qu’il soit Un savant dans toutes les branche ou a ce qu’il soit un juge ou un Moufty. Il lui suffit seulement d’être une personne de science sur le sujet qu’il aborde.

El Hakem rapporte dans son « Moustadrik » que ‘Omar Ibn El Khatab a dit au prophète au sujet de Hateb :

« Laisse-moi trancher la le cou de cet hypocrite il a mécrut »
Une question se pose ici, ‘Omar qu’Allah l’agrée était-il un Juge quand il dit sa parole ?

Ou peut-être est-il le Moufty des Musulmans mis en place par le prophète ? 

Comment est-il concevable que ‘Omar parle et délivre des jugements alors qu’il y a plus savant que lui dans l’assemblé ?

Le grand savant Ali Ibn Khoudayr El Khoudayr a été questionné à ce sujet qu’Allah le libère des Tawaghites Saoudiens et voici une partie de sa réponse:

« Le Takfir n’est pas une particularité propre au Juge ou le Moufty ou le Savant qui est suivit, ceci est une faute »

En ce qui te concerne mon chère frère, tu juge bien le menteur comme un menteur, le voleur comme un voleur, le fornicateur comme un Zani et ainsi de suite, pourquoi ne pas s’abstenir aussi sur ces sujets et laisser “plus savant que nous “ juger d’eux ?

Et il a été authentifié sur le prophète sala Allahu alayhi was Salam un récit ou il dit :

(Vous êtes les témoins d’Allah dans l’ici bas) 

[Moutafaq ‘Alayhi]


Et il dit aussi sala Allahu alayhi was Salam :

(Témoignez du bienfaisant qu’il est bienfaiteur et du pécheur qu’il est pécheur) [Rapporté par El Tabarany et El Bayhaqy et l’a authentifié Cheykh Albany Rahimahou Allah].


Et L’Imam El Khalal cite ceci :

» 

« Nous a enseigné Ahmed Ibn Mohamed Ibn Matar il dit : nous a informé Abou Taleb il dit : je dis a Abou Abd El Allah(l’Imam Ahmed) les gens de Tarsous sont passé devant la tombe d’une personne, les gens de Tartous ont donc dit : Ce mécréant qu’Allah ne lui accorde pas miséricorde, Abou Abd Allah dit : effectivement qu’Allah ne donne pas miséricorde sur celui qui a fondé ceci (l’innovation de la création du Coran) 

[le livre de la Sunna de l’Imam El Khalal :95/5].

Je dis : est-ce que les gens de Tarsous sont tous des savants ??!

Il est dit aussi: si les Mourjy se permettent d’incriminé quelques personnes pour leurs négligence dans quelques art religieux, pourquoi ne font il pas donc la même chose avec les Salaf ? El Hafidh El Dhahaby dit Rahimahou Allah :

« Combien parmi les savants il y a ceux qui néglige un art contrairement a d’autre, comme Sibawayh par exemple qui est un Imam dans la langue alors qu’il ne connaît rien du Hadith, et Waqi3 qui est un Imam dans le Hadith alors qu’il ne connaît rien de l’arabe, et comme Abi Nawas une des têtes dans la poésie nue dans les autres domaines, et ‘Abd El Rahman Ibn Mahdy qui est un Imam dans le Hadith et ne connaît rien de la médecine, ou comme Mohamed Ibn El Hasan une des têtes dans le Fiqh et ne connaît rien des récitations, et comme Hafs un Imam dans les récitations détérioré dans le Hadith » [Tadhkiratoul Houfadh :1031/3] 

Conditionné donc le Takfir des gouverneurs avec le fait que la personne soit habile dans toutes les sciences ou que soit disant cela appartient seulement aux « savants » ne repose sur aucune preuve ni du Coran ni de la Sunna et ni des paroles des savants, celui qui prétend cela qu’il ramène sa preuve s’il fait partie du nombre des véridiques. Et Allah demeure le plus savant.

[1]وابن بَرهَان هو أبو الفتح أحمد بن علي بن بَرْهان الأصولي فقيه شافعي، ت   518.

[2] وابن الصبّاغ هو أبو نصر عبدالسيد بن محمد بن عبدالواحد بن الصَّبَّاغ، من كبار أئمة الشافعية، ت   477 هـ  .

Par le frère "le Modeste"