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Le Minhaj (Voie) de Ahlou Sounna wa-l-Jama'a ce qui veut dire la voie de la Sounna et du Concensus, ou bien le minhaj des Salaf-Sâlih la voie des pieux prédécesseurs, tout cela revient au même c'est la voie à laquelle nous restons ferme, cette voie c'est celle du Prophète sala Allahu alayhi was Salam.

On ne juge pas un musulman apostat pour la conséquence de ses paroles ou de ses actes.

Cheykh Al Islâm Ibn Taymiya fut interrogé dans Majmoû‘ Al Fatâwâ, volume 20 page 217 :



وأما قول السائل‏:‏ هل لازم المذهب مذهب أم ليس بمذهب ‏؟‏ فالصواب‏:‏ أن مذهب الإنسان ليس بمذهب له إذا لم يلتزمه، فإنه إذا كان قد أنكره ونفاه كانت إضافته إليه كذبا عليه بل ذلك يدل على فساد قوله وتناقضه ... ولو كان لازم المذهب مذهبا للزم تكفير كل من قال عن الاستواء أو غيره من الصفات أنه مجاز ليس بحقيقة، فإن لازم هذا القول يقتضي أن لا يكون شيء من أسمائه أو صفاته حقيقة


 

« Quant à la question : Est-ce que la conséquence d’une doctrine fait partie de cette doctrine ou non ; ce qui est juste c’est de dire que la conséquence de la doctrine d’un individu ne fait pas partie de sa doctrine tant qu’il ne l’adopte pas. En effet, s’il conteste et condamne cette conséquence, alors il serait un mensonge à son encontre que de la lui attribuer, mais cela prouvera par contre la fausseté de sa doctrine et sa contradiction… Et si la conséquence d’une doctrine faisait partie de cette doctrine, il faudrait alors bannir de l’Islam toute personne affirmant que l’établissement d’Allah sur le Trône, et autres attributs, sont des métaphores et non des réalités ; car la conséquence de cette doctrine implique qu’aucun nom ni attribut d’Allah n’est réel. »

Ibn Hazm dit dans Al Fiçal, volume 1 page 386 :



وأما من كفر الناس بما تؤول إليه أقوالهم فخطأ لأنه كذب على الخصم وتقويل له ما لم يقل به وإن لزمه فلم يحصل على غير التناقض فقط والتناقض ليس كفراً بل قد أحسن إذا فر من الكفر

 

« Quant à celui qui traite les gens de mécréant sur base de son interprétation de leurs paroles, c’est une erreur, car c’est un mensonge à l’encontre de l’opposant, et c’est lui faire dire ce qu’il n’a pas dit. Si on lui obligeait de le dire, il n’en résultera qu’une contradiction uniquement, et la contradiction n’est pas une mécréance. Et même, lorsqu’il fuit de la mécréance [en contestant la conséquence de sa parole], il aura très bien fait. »

 

Al Qâdhî ‘Iyâdh dit dans Ach-Chifâ’ volume 2 pages 293-294 :



فأما من أثبت الوصف ونفى الصفة فقال أقول عالم ولكن لا علم له ومتكلم ولكن لا كلام له وهكذا في سائر الصفات على مذهب المعتزلة فمن قال بالمأل لما يؤديه إليه قوله ويسوقه إليه مذهبه كفره لأنه إذا نفى العلم انتفى وصف عالم إذ لا يوصف بعالم إلا من له علم فكأنهم صرحوا عنده بما أدى إليه قولهم وهكذا عند هذا سائر فرق أهل التأويل من المشبهة والقدرية وغيرهم ومن لم ير أخذهم بمأل قولهم ولا ألزمهم موجب مذهبم لم ير إكفارهم قال لأنهم إذا وقفوا على هذا قالوا لا نقول ليس بعالم ونحن ننتفى من القول بالمأل الذى ألزمتموه لنا ونعتقد نحن وأنتم أنه كفر بل نقول إن قولنا لا يؤول إليه على ما أصلناه فعلى هذين المأخذين اختلف الناس في إكفار أهل التأويل وإذا فهمته اتضح لك الموجب لاختلاف الناس في ذلك والصواب ترك إكفارهم والإعراض عن الحكم عليهم بالخسران وإجراء حكم الإسلام عليهم

 

« Quant à ceux qui affirment le qualificatif en contestant l’attribut, et dit : « Je dis qu’Il Sait, mais Il n’a pas de savoir, Il parle mais n’a pas de parole…etc. Et ainsi de suite pour tous les attributs d’Allah, comme pour la doctrine des Mou‘tazila : celui qui leur attribue la conséquence de cette doctrine les bannira de l’Islam, car lorsqu’on conteste le savoir il en implique de contester la description de Savant, car le seul qu’on puisse décrire comme étant un savant, c’est celui qui a un savoir. C’est comme s’ils se rendaient compte de la conséquence de leur doctrine [ce pourquoi ils affirment quand même qu’Allah est savant] et il en est de même pour tout les hérétiques anthropomorphistes et Qadarites. Par contre, celui qui ne leur attribue pas la conséquence de leur doctrine et ne les punis pas en conséquence, et ne leur impose pas la conséquence de leur doctrine : il ne les bannira pas de l’Islam car il dira que : s’ils s’arrêtent là-dessus et disent « Nous ne disons pas qu’Il n’est pas Savant, nous n’adoptons pas la conséquence que vous voulez nous forcer d’adopter, et nous sommes d’accord avec vous que cette conséquence est une mécréance, et nous affirmons que notre doctrine d’implique pas ce que vous dites sur base de nos principes. » Et c’est sur ces deux avis qu’ont divergé les gens sur la question de bannir les hérétiques de l’Islam. Lorsque tu l’auras compris, tu comprendras alors la raison qui mena à cette divergence. Et le plus juste est de laisser leur bannissement de l’Islam, et renoncer de leur affirmer le verdict de perdition, et leur appliquer les statuts du musulman. »

 

 

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